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AQUARELLES DES CHATEAUX ET DEMEURES DISPARUS
DE PARIS ET DE L'ILE-DE-FRANCE



   
Venez découvrir des centaines d'aquarelles restituant les charmes des châteaux et demeures disparus de la région parisienne.
 
 
 
 

OUVRAGES PUBLIES  BOOKS





Publication de 2002
Edition: Hartmann.




 

Extraits de la préface de l’ouvrage « Mémoire en aquarelles, Les Hauts de Seine », 2002.


Et l’aquarelle devient mémoire

Il revient à un architecte des Bâtiments de France d’illustrer le destin atypique du département des Hauts-de-Seine. La défense du patrimoine et des sites n’est pas aisée tant son urbanisation continue d’y être rapide et incessante. Si quelques beaux lieux subsistent, faisant désormais l’objet de toutes les attentions de l’administration des Monuments Historiques, on doit se contenter parfois de songer à ce qui n’est plus.


C’est à cet exercice de redécouverte de domaines disparus qui, à des titres divers, ont joué un rôle important dans l’Histoire de France, que s’est livré Christian Bénilan. En fouillant les archives et en étudiant les gravures d’époque ou les photographies anciennes, il a été étonné par le nombre de châteaux ou « folies » aujourd’hui disparus. Délaissant pour un temps les outils informatiques et les compte-rendus administratifs, la bonne idée de cet architecte-poète fut de traduire par le dessin et l’aquarelle la sensibilité des lieux, tout en s’appuyant sur des documents de référence suffisamment précis. Lorsque ces derniers faisaient défaut, il a accordé une attention particulière au rôle du paysage et des jardins traités alors à part égale avec l’architecture et dans le respect des essences d’arbres d’une époque choisie. Pour rendre l’ensemble vivant, puisant dans les encyclopédies et les revues de mode, il nous a « silhouetté » quelques personnages évoluant dans des costumes contemporains des bâtiments représentés.

A l’instar de ses grand aînés, artistes du XIXème siècle qui avait permis à l’aquarelle, victime d’un préjugé, d’acquérir une importance qu’elle n’avait jamais paru devoir atteindre et de s’affirmer comme un art autonome, Christian Bénilan nous montre par sa propre production qu’il apprécie cet art délicat. Il lui offre une totale aisance et une grande liberté. S’il était professeur, il pourrait enseigner à ses élèves, comme le fit Charlet au XIXème siècle, que "l’aquarelle est un genre agréable et commode : agréable en ce qu’il cause peu d’embarras, peu de salissures, et que tout ce qui est nécessaire pour le faire peut se renfermer dans une boîte de six pouces sur quatre".

C’est ainsi qu’en marge de son métier, ce promeneur infatigable se tranforme, pour notre plus grand bonheur, en chroniqueur d’une histoire oubliée. Ces aquarelles, tout à la fois poétiques et savantes, font revivre la splendeur et le charme des Hauts de Seine.

Les aquarelles alertes de Christian Bénilan et les textes ciselés de Jean-Marc Irollo nous entraînent sur les pas d’une histoire qui se veut passionnante et dynamique.


Emmanuel Bréon,
Conservateur en chef du Patrimoine

 





Publication de 2003.
Edition: Mairie de Sèvres.





 


Publication de 2006.
Edition: Massin.




Extraits de la préface de l’ouvrage « Paris autrefois, du Moyen-âge à la Belle Epoque », 2006


Préface
 

J’ai demandé en vain à Christian Bénilan pour quelles raisons il peint ces aquarelles. Raisons obscures car il serait court de considérer que le peintre est aussi architecte, architecte des Bâtiments de France, et de surcroît chef d’un service départemental de l’Architecture et du Patrimoine du ministère de la culture.



Activiste radical ? : ainsi l’on comprendrait mieux la violence et la logique de terreur de l’aquarelliste français, obligation de mémoire décisive qui sans regret oblige le regardeur au malaise comme au plaisir.

L’on voit des aquarelles très aquarelles, très endimanchées et très esthétiquement correctes, finir par nous allumer à un étage conceptuel plus proche du sexe que du désir platonicien.


Des images fermées en apparence, et qui immanquablement font penser à celles obsessionnelles du dessinateur dans « meurtre dans un jardin anglais » de notre cher Greenway.


Relevant de la même mise en scène dessinée, les œuvres de Christian Bénilan renvoient plus à la photographie qu’à la peinture. Tout est vrai ou tout est faux, l’auteur, dont les sources sont fiables, adapte, restitue, fait pousser les arbres et les fleurs et manipule le réel avec des effets dignes du cinéma. L’affaire est si discrète que l’artiste joue avec nous et la mémoire, nous laissant croire à l’inoffensivité de ses travaux.

 

Répétition infatigable, constance dans le temps, une énergie renouvelée considérable alimente le travail. Remorqueur de haute mémoire, Christian Bénilan, par la grâce d’une aquarelle ou celle de sainte Bernadette, nous dit l’ampleur du désastre. Un excellent désastre, tel un parfait hooliganisme mondain sous l’œil myope ou indifférent des autorités responsables.

 

Le caractère euphorisant et fictionnel de ce travail interroge hors le champ patrimonial. ... Sur la durée, en trente ans, il aura acquis une expérience de la lutte armée, hors les salons mondains et l’art officiel Français.

 

Dans cette forme de combat où le cinéma est un moyen de faire la guerre quand on croit à tort que la guerre est un moyen de faire du cinéma, l’on acceptera alors qu’il y a dans le travail du guérillero Bénilan quelque chose « d’apocalypse now ». ...
 

Rudy Ricciotti, Architecte

Grand Prix national de l’architecture 2006.





Nota bene : ces livres se trouvent encore ici ou là via internet. Cependant, je dispose de stocks cédés ou achetés aux éditeurs, notamment pour:

- l'ouvrage "Mémoire en aquarelles, les Hauts de Seine". Coût : 30 euros + 8 euros (envoi postal en France), soit 38 euros.

- l'ouvrage "Paris autrefois". Coût : 25 euros + 8 euros (envoi postal en France), soit 33 euros.

Si l'un de ces ouvrages vous intéresse, contactez-moi par mail (adresse: cbenilan@wanadoo.fr).





 

Publication de 2013 à l'occasion de l'exposition à Ajaccio, Corse.
Edition: Réunion des musées nationaux.


 






Parmi les 14 aquarelles publiées dans la brochure et exposées à Ajaccio: 
l'hôtel de Brienne vers 1803. 







 

 
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